Les vacances. Cela a eut cet avantage de mettre une pause. Une pause sur ce sentiment mêlant tristesse, colère, incompréhension et déni. En réalité cela se limitait à un frisson, à rentrer ma tête dans mon manteau et mes épaules, à accélérer le pas, lancer un énième regard vers le chaos et à me tenir aussi loin que possible de cette scène macabre en attendant mon bus, qui me délivre de cet espace hors temps.
La veille je m'étais pris la tête avec mon meilleur ami. Je ne sais même plus à quel sujet, sans doute les éternels espoirs de ma part que je puisse le sortir de (...)
Il n'y a plus de fleurs
Mais toujours pas de vitres
Du coup ça fait encore plus vide
J'ai envie qu'ils remettent des vitres
Que la vie reprenne son cours
Mais au final je ne sais pasSi cela changera quelque chose
*~*
Les éclats... je les ai vu et j'ai de nouveau ressenti ça
Pour entrer cela allait, sans doute le choc aidait
Mais pour sortir j'ai fait un bond pour pas que la porte me touche
Comme si
Finalement
C'était encore en train de se produire
Je n'y étais pas
Mais les dégâts sont présents
Sur certains pavés il reste des traces rougeâtre, enfin il en restait le lendemain
Je (...)
Am D G C
Il n'y a plus de fleurs_
Mais toujours pas de vitres
Et je sais_
Que ces pavés pleurent
Et dans toute cette torpeur_
Le silence ne se brise
Et je sais_
Que cette ville meurt
Il y avait des fleurs_
Mais toujours pas de vitres
Et je sais_
Je retiens mes pleurs
Je regarde cette douleur_
Explosée comme ces vitres
Et je sais_
Rien n'est ailleurs
J'ai déposé des fleurs_
Et regardez ces vitres
Invisibles_
Comme ce malheur
Et je serre mon coeur_
Je les vois ses vitres
Exploser_
Je sens cette douleur
J'entends les cris de peur_
Je vois la fuite, les vitres
Et le sang_
Ici les gens (...)
Impossible de travailler. J'ai bien regardé les voyelles mais rien à faire ça me botte pas. J'étudierais encore cela demain matin à la dernière minute. D'un côté j'arriverais une demi heure à l'avance donc cela ira. Mais j'arrive pas à me motiver. Je sais qu'après cela ira mieux. Mais rien à faire ça m'a secoué.
C'est vrai hein : pourquoi j'avais si mal là aujourd'hui alors qu'avant ce n'était pas pareil ? Je ne sais pas. Encore une fois. Déjà en m'y rendant j'ai hésiter à dévier, prendre des lignes à d'autres arrêts...puis je me suis dis "Je ne fuirais pas !"
Et je (...)
Depuis quand j'ai des flash morbides moi ? C'est vrai actuellement c'est méga fréquent, encore là sans prévenir j'étais en train d'écrire un bête texte et j'imagine que ma mère rentre avec son copain (que je n'apprécie plus du tout parce qu'il m'a démonté au téléphone à ma mère) et qu'il monte et me tire une balle dans la tête...et que j'ai juste le temps d'écrire "prevenez, adresse mail de mon meilleur ami" Alors déjà waow j'trouve ça pas cool ce serait moche de lui faire ça, d'un autre côté il serait avertit. Mais là n'est pas le sujet. Le sujet là c'est que j'ai (...)
Et vala j'ai pété une corde. Bon je sais je suis débutant c'est pas bien grave. Et oui je sais que mon meilleur ami avait prévenu que les professeurs accordaient les violons pour les débutants et pendant un petit temps blablabla mais bon j'allais pas jouer avec un violon désaccordé ! Puis j'avais réussi à accorder deux cordes et fooorcément..Le sol à lâché. Bon j'ai fais attention mais la prochaine fois je le terminerais au tendeur...j'irais me racheter des cordes demain si possible sinon j'en commanderait quitte à prendre qu'une corde de mi pas cher... Mais c'est pas ça le (...)
Fouiller le passé. C'est ce que je tente de faire en fouillant des textes. Certes je sais que je ne remonterais pas loin mais je ne sais pas ce que je cherche mais je cherche. "Lettres" c'est l'onglet (enfin l'intercalaire quoi) que je cherchais...ouai j'ai un peu la flemme de fouiller le reste pour trouver des "pistes", là ce sera plus clair.
Tiens j'écrivais en cours, c'est vrai que je m'y faisait chier. Déni déni déni, vu les dates je sais que j'écrivais des ramassis du connerie pour faire genre "je vais bien tout va bien..."
Ah "l'appel à l'aide" aux gays de ma famille, enfin (...)
J'ai ralenti le pas, l'appréhension au creux de mon ventre. La lutte entre mon déni et ma raison commençait. J'ai serré les poings et j'ai avancé lentement. Un Sdf qui est un de mes visages familiers m'a interpellé, rompant ma concentration, il ne demandait pas d'argent mais pensait qu'un gars m'appelait sauf que "Mais je le connais pas moi...o_o" et pour cause il ne m'interpellait pas moi.
Quand j'ai repris "conscience" j'étais à l'orée de la place. Ma concentration et mon déni ont lutté un court instant pendant lequel je me rapprochais des premiers arrêts, réparés... La (...)
Ça me hante de pas me souvenir. Enfin. Quand je m'en fichais du déni cela m'importait guère puisque je refoulais aussi cela. Mais j'ai décidé de vraiment oser. J'avais certes commencé à aller au delà de certains dénis mais je m'abstenais d'aller creuser trop loin. Là j'ai peur. Là je veux savoir. Mais est ce mieux de se souvenir ou de faussement avoir oublié ? Je crois que je préfère le savoir à l'ignorance même si l'ignorance ne mène pas à la souffrance. Mais je ne sais pas. Ces remparts je les ai construite pierre après pierre, les cimentant du mieux que je pouvais, (...)
Je le déteste. Je déteste le "copain" de ma mère. De suite il m'avait prévenu qu'il essayait p-e de m'acheter etc...sauf qu'au début j'ai été naïf puis quand tu l'as vu tu m'as dit de nouveau de me méfier car il te semblait que c'était pas quelqu'un de fiable ...et qu'il allait un jour sans doute me démolir auprès de ma mère et que je devais donc me méfier.
Connaissant ton sens de l'observation je t'ai écouté. Et ce que tu avais prédit s'est réalisé. Au prime abord ma mère m'a défendu, j'étais stoïque mais rassuré et tu m'as dit de me méfier qu'il reviendrait...et il (...)
"La force est un leurre"
"Je me suis dit appuie sur off on appuiera sur on plus tard"
Ces phrases me parlent surtout la seconde mais la seconde tendais déjà à s'effacer, je ne forcerais pas...surtout le soir mais...ainsi c'est écrit blanc sur noir.
Y aura aussi "Forget me" et la "décadence" à creuser tout comme mes oublis d'après l'accident de vélo, le client du café... ce sera déjà pas mal.
"Tu n'as rien vu, rien entendu ok ? Et si jamais tu as entendu ou vu quelque chose tu le répète a personne."
... Ardèche, rien de spécial...j'avais vu et entendu...mais je n'ai rien vu (...)
Je me souviens de cette promesse. Cette putain de promesse.
"Je ne serais plus jamais faible, JA-MAIS"
J'ai les poings serrés, un bras au dessus de ma tête et je suis recroquevillé au sol. Les coups pleuvent sur moi encore une fois. Ils arrêtent et quand je me relève je leur lance un regard noir, assassin.
"Je ne pleurerais plus"
J'essuie les traces de larmes versées précédemment. La vie continue son cours.
Je me souviens de cette promesse quand poing levé vers le ciel je disais que s'il existait un dieu en ce monde je devrais le détester de me faire subir ça, de laisser des (...)
C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité
"Un mensonge finit toujours par se savoir"
"à la naissance ton frère s'est étranglé avec le cordon ... c'était un ou l'autre ...je sais pas grand chose mais ça je le sais"
Ah bon.
Okey.
The cake is a lie and my life is a cake.
"Faut croquer la vie à pleine dents" qu'ils disaient...
Sauf que je capte pas l'intérêt de m'avoir dit que c'était à 6 mois de grossesse et dans un accident de voiture.
"Vous m'aviez dit qu'ils étaient morts dans un accident de voiture !"
Comment puis je faire de ma vie une réalité si on me ment (...)
Exister. Vivre. Mourir. Persister. J'aurai tant voulu...que la vie ne nous sépare pas. C'est si absurde. Un simple cordon ombilical. Lien de vie et cause de mort. Pathétique. Triste. Révoltant. Frustrant. Manque. Absence. Et eux ils sont ensemble. Depuis 22 ans. Eux aussi depuis 20-21 ans. Elles depuis encore plus longtemps. Eux de même. Et nous pas. La vie nous a séparé. Le lien persiste. La vie nous a arraché l'un à l'autre. Le lien persistera toujours. La mort nous rassemblera. Mais il faut que tu vive pour cela. Il faut continuer, avancer, persévérer. Seul. Sans pouvoir se (...)
J'aurai voulu que tu sois là. J'aurai voulu qu'on ne nous sépare pas. Si près du but, a deux doigts et la vie nous a déchiré, coupé en deux...séparés. Non. Je refuse. Je ne veux pas. Etre sans toi. Mais a part le lien c'est tout ce qu'on a. Vivre. Je le fais. Par moments. Il me le fait découvrir oui. Mais l'absence, le manque, de ceux qui comptent énormément pour moi est dur. Entre celui qui fut mon père de coeur, mes frères chez mon père, celui que j'aime en France et toi. Écartelé. Sans arrêt. Et je les vois. Ensemble. Même quand ça leur pèse à cause de disputes. Je me (...)
J'ai pas beaucoup dormi
Et j'ai mal dormi
J'ai rêvé *a failli noter "de mon père", va se foutre une claque magistrale* de mon beau père
Je sais plus exactement quoi mais il était encore là
En vie
Et il discutait sur un truc technologique avec ma mère
Avec son "talent"
En gros il voulait que je puisse être + indépendant
Et ainsi que j'aille ma propre connexion en haut etc comme une annexe
Bref
Il est monté pour voir pour régler un truc
Et là j'ai couru dans ses bras
J'ai pleuré
"Pourquoi t'es pas resté plus longtemps ? Même 3000 jours de plus, même 300 jours mais t'es parti (...)