J’aurai voulu que tu sois là. J’aurai voulu qu’on ne nous sépare pas. Si près du but, a deux doigts et la vie nous a déchiré, coupé en deux...séparés. Non. Je refuse. Je ne veux pas. Etre sans toi. Mais a part le lien c’est tout ce qu’on a. Vivre. Je le fais. Par moments. Il me le fait découvrir oui. Mais l’absence, le manque, de ceux qui comptent énormément pour moi est dur. Entre celui qui fut mon père de coeur, mes frères chez mon père, celui que j’aime en France et toi. Écartelé. Sans arrêt. Et je les vois. Ensemble. Même quand ça leur pèse à cause de disputes. Je me sens seul. Et je regarde les gens vivre. Je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’on aurait fait les 400 coups. Qu’on aurait sans doute donner du fil à retordre aux parents. Qu’on aurait marchandé nos devoirs. Qu’on aurait eu de longs moments ensemble juste pour sentir le coeur de l’autre battre près de soi. C’est absurde. I can’t accept that. This is nonsense ! Je me souviens de ce rêve 2 jours avant qu’on nous révèle notre lien, notre gémellité perdue. Je me souviens de cette sensation De savoir que l’autre est là à côté de moi Mais ce n’était qu’un rêve Tout ce qu’il nous reste C’est 1%, 1% du bonheur qu’on aurait eut Et c’est juste Absolument Incompréhensible J’aurais voulu que tu vives Toi aussi Avec moi Martin