Chaque jour ils te jugent.
Et je reste là, sinistre observateur.
Evidemment, tu ne le sais pas et c’est bien mieux comme ça.

Après tant d’années la rumeur, réelle, te précède toujours.
C’est incompréhensible et effrayant à la fois.
Entre jugements, ignorance et indifférence, tu sembles être à leurs yeux étiqueté à vie ainsi.

Et le fait d’éviter cette étiquette comme la peste me fait sentir coupable de ne pas réagir.
Mais je ne vais pas me outer pour toi.
Je te connais même pas.
On te connait même pas.

C’est ça le pire.

Ils jugent sans connaître
Sans comprendre
Sans même imaginer le quart de la moitié de ce que cela signifie vraiment

Et nous on est censé avancer dans cette société aux idées étriquées.

Moi j’ai toujours refusé cette étiquette, ne voyant en ça qu’un détail, quelque chose qui ne change pas qui je suis réellement.
Mais pour le monde ça semble être une importance cruciale.

A l’heure de l’égalité des sexes et de la liberté d’expression...
...faudrait rester dans son carcan et fermer sa gueule.

Difficile d’exprimer ma révolte.