In case of fire break the glass - "Je préfère cramer mes ailes par les deux bouts pour ma liberté je crèverai debout"
Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours aimé le feu, je me suis toujours trouvé une affinité avec cet élément. Chaud, parfois au point de brûler, vif et soudain au point d’en devenir dangereux et incontrôlable, dévorant tout sur son passage et si le vent l’attise l’eau le calme et l’éteins. Ses braises peuvent rester chaudes pendant de longues heures.
Braises. Est ce ce que j’ai laissé de mon ancien journal ? Sans cesse je me dis de ne plus y écrire, que cette page devait être tournée - sans être oubliée - que pour avancer il faut de nouvelles bases. Et pourtant ce n’était plus aussi naturel, plus aussi instinctif. Et les braises sont restées là.
Je parle de braises et pourtant je sens le feu en moi. Ce feu dévastateur, ce feu qui m’étouffe et qui me hurle que cette absence de mouvements, cette absence de vie le tue. La glace ne le refroidit plus suffisamment, ou du moins il reste relativement calme en sa présence mais il bout.
Et ça brûle, l’extérioriser en brûlant autre chose à pour un temps calmé mais la vérité c’est qu’après on se rend compte, on se rend compte que si on en arrive là c’est que non ça ne va pas. Non. Non.
Tout me semble vain à moi aussi. Enfin...je dis ça et puis j’ai envie de m’engueuler parce que il ne faut pas penser ça. Je voudrai partir partir partir, pas de la terre non mais d’ici. Le voir ? Pas seulement, oui évidemment mais… a force ... je me résigne vous comprenez… enfin oui et non. Non. Je sais pas.
Mon médecin à dit à ma mère qu’il faudrait du temps, qu’il faut me laisser le temps. Ma mère dit que non : je n’ai pas le temps elle est bien drôle elle (mon médecin). Du moins c’est ce qu’elle disait à une personne de la famille durant la semaine.
Et je me suis surpris à attraper une clope un autre soir et penser qu’on me laissait jamais jamais le temps, que j’avais en effet besoin du temps de me poser de souffler de prendre de l’air mais au lieu de ça...rien. Je veux dire en début d’année ou plutôt en fin d’année passée j’ai dit vouloir stopper les études, et finalement finalement non. Je sais qu’il est important d’avoir un diplôme, mais on vit pour travailler, on ne travaille pas pour vivre. Du coup je fiche que dalle. Je fais comme toujours. Comme toujours…
Sincèrement je dis toujours que la première année j’étais assez attentif et motivé, j’ai jeté récemment un bon tas de prises de notes qui est plus grand que les 3 autres années. Bien sûr j’ai un peu décroché etc, le goût de la liberté mais bon rien de comparable à maintenant. La seconde année mon beau père est tombé malade, est décédé, etc… je me battais pour bosser tant qu’il était en vie. Sincèrement j’avais même pas foiré outre mesure mes examens de noël. Ensuite c’est assez flou pour être honnête, y a eu ma mère en dépression, l’affaire judiciaire, je sais même plus comment j’allais en cours. Puis en trad j’ai décroché carrément et le suicide de ma marraine à pas aidé.
On ne ramènera jamais les morts à la vie, et je ne dis pas que j’ai décroché à cause de ça. J’en sais rien. Je sais juste que j’aimerai souffler, prendre une année off. Quitte à bosser. Mais du coup… Ce sera jamais toléré, jamais… Jamais. Alors j’ferme ma gueule car quand je l’ouvre c’est pour recevoir des "mais il te reste que 2 ans et demi, et ton permis tu le passe quand ?" et puis ça se surprend que quand je parle aux gens je suis vu comme raisonnable.
Bordel c’est pas parce que j’agis comme un ado que j’en suis un, vous comprenez pas que si je fais ça c’est parce que c’est plus facile ? Plus facile de se faire des films. Ce que je veux dire. C’est que si je dois voir la réalité en face, vous voulez que je teste ?
Cette année je vais la foirer. J’ai pas le temps de me rebooster et me retourner.
Mais on est qu’en mars ! ? Bah les examens c’est en mai… Fin de la discussion.
Je sais que je vais rater car je suis complétement démotivé.
Ma chambre ça fait 2 semaines que je dois la ranger, mon bureau deux ans "et on sait tout deux que tu le fera pas" y en a au moins un qui voit assez clair dans mon "jeu" sauf que c’est un jeu qui ne m’amuse pas qui ne m’amuse plus.
Aller en cours ? Cela me semble… Je ne sais pas, je suis distant et démotivé qu’est ce que je dois dire de plus ? Faire prof ? Mouais… ... ... Sincérement j’aurai déjà du prendre français et pas langues ça aurait été plus cohérent ou je sais pas quoi ensuite prof...non non ...j’ai un but un putain de but alacon et je les emmerde leur fucking prérequis va t’on dire ! Ouais ... S’comme l’école quoi c’est standardisé allez viens rentre dans la boiboite. Et là vous voyez je sors l’ado révolté.
Avec des arguments ça donnerait : si j’aurai pas perdu mon temps là j’aurais les "prérequis" or j’ai perdu mon temps et le perds encore alors ... est ce que j’y arriverai un jour ? Cannot say. Et l’école… mouais non comme j’ai dit en info taleur "t’façon c’est pas grave je m’adapte" c’est un avantage de s’adapter. Allez y pour motiver quelqu’un de démotivé...je peux donc pas les critiquer eux.
Si je voudrai critiquer quelqu’un c’est ma mère, sans lui en vouloir. Elle elle a pas eu de parents comme moi je l’ai elle et elle veut toujours faire pour le mieux. Le hic c’est qu’avec le décès de mon beau père j’ai perdu pied, jme suis cassé la gueule et mes failles je les ai montrées. Du coup elle a vu que non je n’étais pas aussi bien qu’elle aurait toujours pu le croire.
Mais j’aimerai. Qu’on me laisse un an, un an pour respirer. Mais c’est trop en demandé. A la place à Paques je me paye des cours d’auto école, ainsi que des w-e à la suite, à la place je dois avoir maxi deux repéchages pour aller en vacances.
Franchement. Si j’ai mon permis...Qu’est ce qui me retiendra de me casser sur un coup de tête ?
....
Cette pensée tournoie énormément dans ma tête.
Mais ce serait une énorme connerie.
Alors
Encore
Une fois
Une ultime fois
Se plier aux exigences du monde
Saturation....