Fil rouge

Parasite - « Dis-moi un peu d'où vient cette manie de n'être jamais ce qu'on est ? »

Aujourd’hui j’étais triste.
Juste triste. Sans raison apparente.

Un constat d’échec de ne pas avoir fait tous mes travaux prévus ce w-e.
Un constat d’échec de ne pas avoir la moyenne en info, alors que ce cours je le gère… en tant que "geek"... il y a quelque chose d’illogique en cela.

Un sentiment de frustration de ne pas avoir ma Vita.
Un sentiment de frustration de m’être levé à presque 14h, si proche du lundi maudit.

Une envie de tout rayer, sauf mes amis.
Une envie de rien, empoisonnant l’esprit.

Des souvenirs qui reviennent et hantent l’esprit.

Sans raison.
Juste sans raison.

Aujourd’hui je sais que j’ai de vrais amis, que même si je me montre des fois désagréables ils sont là.
Je sais que si j’ai peur de les perdre, ils sont là.

Mais comme j’ai étonnamment expliqué pour la première fois à l’un d’eux - et pas celui le plus logique - ce sont des pensées parasites qui tournoient toujours.

Fatigantes.
Douloureuses.
Lancinantes.
FAUSSES

des pensées qu’ils ne veulent pas de moi
que je ne suis rien pour eux
que je ne suis qu’un raté
que je ne mérite pas d’exister

Des séquelles.
Il faut l’avouer.

Parano.
Penser que ces séquelles risquent de rester à vie.
C’est insupportable.

C’est intenable

Et pourtant je tiendrai toujours
Tant qu’il est là